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Burundi: Government attempts to obstruct UN work are futile

Geneva-Kampala, 28 September 2018 — The Burundian government’s attempts to obs­truct the work of the UN Human Rights Council (the Council) are futile as they will not pre­vent accountability for grave human rights violations, DefendDefenders (the East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project) said after the Council adopt­ed a resolu­tion on Burundi’s human rights situation today. The resolution extends the mandate of the Com­mis­sion of Inquiry (CoI) to investigate Burundi’s human rights situation and regularly re­port to the Council.

“Throughout its term as a member of the Council, to which it should never have been elected, Burundi has refused to cooperate with the UN,said Has­san Shire, Execu­tive Di­rec­tor, DefendDefenders. “The Burundian authorities’ near-complete de­nial will nei­ther stop ongoing in­vestigations nor slow down efforts to advance accountability for violations, so­me of which may amount to crimes against humanity.”

Since the Council’s 39th regular session started, on 10 September 2018, the Burundian gov­ern­ment has appeared to be completely isolated. The African group of states acted respon­sibly by refusing to deliver a statement during the debate with the CoI on Burundi or to provide any form of support to its government.

Investigations into the crimes allegedly committed by the Burundian government and the ruling CNDD-FDD party’s youth branch, the Imbonerakure, will proceed, as well as moni­tor­ing of and reporting on the human rights situation in the country. The CoI will also conti­nue to transmit relevant information to the International Criminal Court (ICC), which has open­ed an investigation into the crimes committed in Burundi and may exercise jur­is­dic­tion over its highest officials, including President Pierre Nkurun­ziza.

“In the last three years, Burundi has consistently chosen to insult and attack inde­pen­dent experts, rather than addressing the UN’s damning findings,said Estella Kabach­wezi, Senior Advocacy and Research Officer, DefendDefenders. “The fact that this resolu­tion was adopted with an overwhelming majority1 speaks for itself: the inter­national community wants peace, justice and accountability in Burundi, and makes it clear that these are interrelated.”

The UN Human Rights Council, established in 2006, is the UN’s peak human rights body. Its 47 members sit on the Council for a three-year term. Burundi was elected in 2015 for the 2016-2018 period. Immediately after its election, the Council held a special session to ad­dress Bu­rundi’s crisis, and in 2016 it established a Commission of Inquiry. Following the opening of a preliminary examination of Burundi’s situation, in October 2017 the ICC laun­ched a full-fledged investigation, which Burundi’s withdrawal from the Rome Statute of the ICC did not stop.

Ahead of the Council’s 39th session (10-28 September 2018), DefendDefenders co-signed a letter calling on states to support the extension of the mandate of the CoI on Burundi. Du­ring the session, DefendDefenders launched its last two reports on the country, which exa­mine Burun­di’s appalling record as a Council member and the situation of human rights defenders in exile, respectively.

[1] 23 votes in favour, 7 against, and 17 abstentions.

 

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For more information, please contact

Hassan Shire

Executive Director, the East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project on [email protected] or +256 772 753 753

(English and Somali)

Estella Kabachwezi

Senior Advocacy and Research Officer, the East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project on [email protected] or +256 782 360 460

(English)

Nicolas Agostini

Representative to the United Nations (Geneva), the East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project on [email protected] or +41 798 134 991

(English and French)


 

Les tentatives du gouvernement burundais de faire obstruction au travail de l’ONU sont futiles

Genève-Kampala, 28 septembre 2018 — Les tentatives du gouvernement burundais de fai­re obstruction au travail du Conseil des droits de l’homme de l’ONU (le Conseil) sont futi­les, car elles n’empêcheront en rien la reddition de comptes pour les graves violations des droits humains commises dans le pays, a dit Defend­Defen­ders au­jour­d’hui. Cela fait suite à l’adoption par le Conseil d’une résolution sur la situation des droits humains au Burundi. Celle-ci prolonge le mandat de la Commission d’enquête (CoI), lui permettant de continuer à documenter la situation des droits humains au Burundi et à faire réguliè­re­ment rapport au Conseil.

« Tout au long de son mandat au sein du Conseil, dont il n’aurait jamais dû être élu mem­bre, le Burundi a refusé de coopérer avec les Nations Unies », a déclaré Hassan Shire, direc­teur exécutif de Defend­Defenders. « Le déni quasi-complet des autorités bu­run­daises ne leur permettra ni de mettre un terme aux enquêtes en cours ni de ralen­tir les efforts en faveur de la reddition de comptes pour les vio­­lations commises, dont certaines pourraient être constitutives de cri­mes contre l’humanité ».

Depuis le début de la 39ème session ordinaire du Conseil, le 10 septembre 2018, le gou­ver­nement burundais est apparu complètement isolé. Le groupe des États africains a fait preu­ve de responsabilité en refusant de lire toute déclaration pendant le débat avec la CoI sur le Burundi et d’apporter une quelconque forme de soutien à son gouvernement.

Les enquêtes sur les crimes dont sont accusés le gouvernement burundais et la branche jeu­nesse du parti CNDD-FDD au pouvoir, les Imbonerakure, vont se poursuivre, de même que la surveillance et la discussion publique de la situation prévalant dans le pays. La CoI conti­nuera également à transmettre toute information pertinente à la Cour pénale inter­na­tionale (CPI), qui a ouvert une enquête sur les crimes commis au Burundi et qui est compé­tente pour juger ses plus hauts responsables, notamment le président Pierre Nku­runziza.

« Au cours des trois dernières années, le Burundi a constamment préféré les insultes et les attaques contre les experts indépendants au fait de répondre aux conclusions ac­cablantes de l’ONU », a dit Estella Ka­ba­ch­wezi, responsable du plaidoyer et de la recher­che pour DefendDefenders. « Le fait que cette réso­lu­tion ait été adoptée à une lar­ge majorité1 parle de lui-même : la communauté internationale veut la paix, la justice et la redevabilité au Burundi, et elle envoie le message limpide que ces trois éléments sont interdépendants ».

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, mis en place en 2006, est l’organe onusien le plus important en charge des droits humains. Ses 47 membres sont élus chacun pour un mandat de trois ans. En 2015, le Burundi y a été élu pour la période 2016-2018. Juste après son élection, le Conseil a tenu une session extraordinaire afin de répondre à la crise burun­dai­se et il a, en 2016, établi une Commission d’enquête. À la suite de l’ouverture d’un exa­men préliminaire de la situation burundaise, la CPI a, en octobre 2017, lancé une enquête en bonne et due forme sur le Burundi, que le retrait de ce dernier du Statut de Rome de la CPI n’a pas stoppée.

En amont de la 39ème session du Conseil (10-28 septembre 2018), DefendDefenders a co-signé une lettre appelant les États à soutenir l’extension du mandat de la CoI sur le Burun­di. Pendant la session, DefendDefenders a lancé ses deux derniers rapports sur le pays, qui examinent respectivement le comportement affligeant du Burundi en tant que membre du Conseil et la situation des défenseurs des droits humains en exil.

[1] 23 votes positifs, 7 négatifs, et 17 abstentions.

 

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Pour davantage d’informations, contacter :

Hassan Shire

Directeur exécutif de DefendDefenders, via [email protected] ou par téléphone au +256 772 753 753

(anglais et somali)

Estella Kabachwezi

Responsable du plaidoyer et de la recherche pour DefendDefenders, via [email protected] ou par téléphone au +256 782 360 460

(anglais)

Nicolas Agostini

Représentant de DefendDefenders auprès des Nations Unies à Genève, via [email protected] ou par téléphone au +41 798 134 991

(anglais et français)

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