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DefendDefenders (the East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project) condemns the arrest and detention of Omar Ewado, Director of the Ligue Djiboutienne des droits de l’homme (LDDH), and calls for his immediate and unconditional release.
Djiboutian national intelligence agents arrested Mr. Ewado on 19 March around 6pm at his home. Dressed in plain clothing and heavily armed, they threatened his family and took him away in a minibus to an unknown location.
“Djibouti remains one of the most difficult countries in the East and Horn of Africa sub-region for human rights defenders to do their work,” said Hassan Shire, Executive Director of DefendDefenders. “Given the authorities’ track record of ill treatment and torture of detainees, we are extremely concerned about Omar Ewado’s arrest and incommunicado detention, and call for his immediate and unconditional release.”
The reason for Mr. Ewado’s arrest is unknown, although he has in the past been detained for conducting his human rights work. In January 2016 Mr. Ewado was arrested and sentenced to three months in prison after being found guilty of public defamation by Djibouti’s Criminal Court. His arrest came after LDDH issued public statements condemning the security forces’ killing of up to 27 people during a public gathering on 21 December 2015. Mr. Ewado’s sentence was overturned on 14 February 2016 by the Appeals Court of Djibouti
Civic space in Djibouti is heavily restricted and LDDH is the only independent human rights organisation still operating in the country.
Djibouti : Libération immédiate d’Omar Ewado
DefendDefenders (Le Project des défenseurs des droits de l’homme de l’Est et de la Corne d’Afrique) condamne l’arrestation et la détention d’Omar Ewado, directeur de la Ligue djiboutienne des droits de l’homme (LDDH) et demande qu’il soit libéré immédiatement et sans conditions.
Les agents des services de renseignement djiboutiens ont arrêté M. Ewado le 19 mars vers 18 heures chez lui. Vêtus en tenue de civil et armés, ils ont menacé sa famille et l’ont emmené en minibus dans un lieu de détention inconnu.
“Djibouti demeure l’un des pays les plus difficiles de la sous-région de l’Afrique de l’Est et de la Corne de l’Afrique pour le travail des défenseurs des droits de l’homme”, a déclaré Hassan Shire, directeur exécutif de DefendDefenders. «Étant donné les antécédents des autorités Djiboutiennes en matière de mauvais traitements et de torture des détenus, nous sommes extrêmement préoccupés par l’arrestation d’Omar Ewado et sa détention au secret et demandons sa libération immédiate et sans conditions. »
La raison de l’arrestation de M. Ewado est jusqu’ici inconnue, bien qu’il ait été détenu dans le passé pour son travail sur les droits de l’homme. En janvier 2016, M. Ewado a été arrêté et condamné à trois mois de prison après avoir été déclaré coupable de diffamation publique par la Cour Correctionnelle de Djibouti. Son arrestation s’est produite après la publication par LDDH de déclarations publiques condamnant les forces de sécurité qui ont tué jusqu’à 27 personnes lors d’un rassemblement public le 21 décembre 2015. La Cour d’Appel de Djibouti a prononcé la relaxe de M. Ewado le 14 février 2016.
L’espace civique à Djibouti est fortement restreint et la LDDH est la seule organisation indépendante de défense des droits de l’homme qui fonctionne encore dans le pays.