Examination of Burundi by the Committee against Torture: civil society condemns a human rights crisis

Version française ci-dessous

A coalition of Burundian NGOs[1], with the support of the World Organisation Against Torture (OMCT), the International Federation of Action by Christians for the Abolition of Torture (FIACAT), TRIAL International, the Centre for Civil and Political Rights (CCPR) and DefendDefenders (East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project) have submitted a report condemning a resurgence in extrajudicial executions, enforced disappearances, arbitrary arrests and cases of torture.

During the 58th session of the United Nations Committee against Torture (CAT) from 25 July to 12 August, Burundi will exceptionally be examined by experts of the CAT following the deterioration of the human rights situation in the country, triggered by a deep-rooted political crisis affecting the country since 2015.

Civil society has provided experts with an alternative report describing the alarming situation in the country since its last review by the CAT in 2014, and in particular the worsening situation in light of the 2015 political crisis. The report documents numerous violations of the Convention, such as the increased use of torture, poor treatment during arbitrary arrests and detention, and a significant increase in extrajudicial executions and enforced disappearances.

The signatories are also deeply concerned by the lack of investigations into these violations and by the culture of impunity prevailing throughout the country.

The recommendations of the report call on the Burundian government to put a stop to these violations, to prosecute those responsible, and to guarantee compensation for victims.

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The review of Burundi can be followed live at www.treatybodywebcast.org (10:00 CET on 28 July; 15:00 CET on 29 July).


[1] The coalition is composed of the following Burundian NGOs: l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Burundi (ACAT Burundi), l’Association Burundaise pour la Protection des Droits Humains et des Personnes Détenues (APRODH), la campagne SOS-Torture / Burundi, le Collectif des Avocats des Victimes de Crimes de Droit International (CAVIB), la Coalition Burundaise pour la Cour Pénale Internationale (CB-CPI), le Forum de la Société civile pour le Monitoring des Elections (COSOME), le Collectif pour la Promotion des Associations des Jeunes (CPAJ), le Forum pour la Conscience et le Développement (FOCODE), le Forum pour la Conscience et le Renforcement de la Société Civile (FORSC), la Ligue Burundaise des Droits de l’Homme (Ligue ITEKA) and le Réseau des Citoyens Probes.


Examen du Burundi par le Comité contre la Torture : la société civile dénonce une crise des droits humains

Une coalition d’ONG burundaises[1], avec le soutien de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), la Fédération internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT), TRIAL International, le Centre pour les droits civils et politiques (CCPR) et DefendDefenders (East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project), a soumis un rapport dénonçant la recrudescence des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées, des arrestations arbitraires et des cas de torture.

Lors de la 58ème session du Comité des Nations Unies contre la Torture (CCT) du 25 juillet au 12 août prochains, le Burundi sera exceptionnellement examiné par les experts du CCT suite à une détérioration de la situation des droits de l’homme due à une profonde crise politique qui affecte le pays depuis 2015.

La société civile remet aux experts un rapport alternatif décrivant la situation alarmante dans le pays depuis sa dernière revue par le CCT en 2014, et tout particulièrement l’aggravation de la crise politique en 2015. Le rapport documente de nombreuses violations de la Convention, notamment l’utilisation accrue de la torture, les mauvais traitements infligés lors d’arrestations et de détentions arbitraires et l’augmentation significative des exécutions extrajudiciaires et des disparitions forcées.

Les organisations signataires sont également profondément préoccupées par l’absence d’investigation sur ces violations et par la culture d’impunité qui règne dans le pays.

Les recommandations émises dans le rapport appellent le gouvernement burundais à faire cesser ces violations, à poursuivre les responsables et à garantir des réparations aux victimes.

L’examen du Burundi peut être suivi en direct sur www.treatybodywebcast.org (10:00 CET le 28 juillet ; 15:00 CET le 29 juillet).


[1] La coalition est composée des ONG Burundaises suivantes : l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Burundi (ACAT Burundi), l’Association Burundaise pour la Protection des Droits Humains et des Personnes Détenues (APRODH), la campagne SOS-Torture / Burundi, le Collectif des Avocats des Victimes de Crimes de Droit International (CAVIB), la Coalition Burundaise pour la Cour Pénale Internationale (CB-CPI), le Forum de la Société civile pour le Monitoring des Elections (COSOME), le Collectif pour la Promotion des Associations des Jeunes (CPAJ), le Forum pour la Conscience et le Développement (FOCODE), le Forum pour la Conscience et le Renforcement de la Société Civile (FORSC), la Ligue Burundaise des Droits de l’Homme (Ligue ITEKA) et le Réseau des Citoyens Probes.

 

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