(Djibouti, Kampala, Paris) La Fédération Internationale des Droits de l’Homme, le East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project (DefendDefenders) et la Ligue Djiboutienne des Droits de l’Homme (LDDH) appellent la communauté internationale à garantir un processus électoral libre, pluraliste et transparent à Djibouti et à soutenir la mise en place d’une Commission d’enquête indépendante visant à établir les responsabilités et juger les auteurs du massacre du 21 décembre 2015, au cours duquel au moins 27 personnes de la communauté Yonis Moussa ont trouvé la mort sous les balles des forces de sécurité djiboutiennes.
Dans une note de position publiée aujourd’hui, la FIDH et la Ligue djiboutienne des droits de l’Homme (LDDH) dénoncent l’échec du dialogue politique et l’intensification de la répression menée à l’encontre des membres de la société civile et de l’opposition. Nos organisations expriment leurs vives préoccupations quant à la situation politique et la multiplication des violations des droits humains, à l’approche de l’élection présidentielle d’avril 2016.
Les trois organisations de défense des droits de l’homme souhaitent également attirer l’attention sur la situation de Omar Ali Ewado, un des membres fondateurs de la LDDH qui doit passer en procès le 17 janvier et appellent les organisations internationales et les diplomaties présentes à assister à son procès. Poursuivi pour diffamation publique, il avait rendu publique une liste de victimes et de disparus du massacre du 21 décembre.
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« Omar Ali Ewado doit être libéré lors de l’audience du 17 janvier 2016 car il est poursuivi abusivement pour avoir fait son travail de défenseur des droits humains en dénonçant les crimes commis lors du massacre du 21 décembre 2015 et en demandant des comptes aux autorités djiboutiennes. Ce n’est pas lui qui devrait être poursuivi en justice mais les auteurs du massacre qu’il a dénoncé, » a dit Me Emmanuel Daoud, son avocat, membre du Groupe d’action judiciaire de la FIDH.
M. Omar Ali Ewado, un des membres fondateurs de la LDDH, a été arrêté le 29 décembre 2015 aux alentours de l’hôpital Bouffard, embarqué à bord d’un véhicule de la Gendarmerie nationale, conduit à la Section de recherche et de documentation (SRD) de la Gendarmerie et détenu incommunicado. Le 31 décembre, il a finalement été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Gabode et est poursuivi en procédure de flagrance pour « diffamation publique » (article 425 du Code pénal) et « tentative d’entrave à l’exercice de la justice » (article 420 du Code pénal). Son crime : avoir publié une liste de victimes et de disparus lors du massacre perpétré par les forces de l’ordre le 21 décembre 2015 à Balbala [1]. Il a comparu le 10 janvier 2016 devant la chambre correctionnelle du Tribunal de première instance de Djibouti, qui a renvoyé l’affaire au 17 janvier 2016. Le procureur de la République a requis 12 mois d’emprisonnement ferme contre M.
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Ewado.
« Djibouti traverse une crise politique, sécuritaire et des droits humains sans précédent.
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Et à quatre mois de l’élection présidentielle, il est urgent que la communauté internationale mette en place une Commission internationale d’enquête pour faire la lumière sur le massacre du 21 décembre 2015 et exige que les responsables soient jugés, » ont dit les trois organisations FIDH, EHAHRDP et LDDH.