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Un nouveau rapport d’EHAHRDP détaille d’inquiétantes restrictions de l’espace de la société civile et des medias pendant les périodes électorales au Soudan, en Éthiopie, au Burundi et en Ouganda. - DefendDefenders
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Un nouveau rapport d’EHAHRDP détaille d’inquiétantes restrictions de l’espace de la société civile et des medias pendant les périodes électorales au Soudan, en Éthiopie, au Burundi et en Ouganda.

Elections report

Les défenseurs des droits de l’homme doivent travailler dans un espace de plus en plus restreint pendant les périodes électorales, a conclu aujourd’hui un nouveau rapport publié par le East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project (EHAHRDP). Dans ce nouveau rapport intitulé « Caught up in Bitter Contests : Human Rights Defenders Working in the Context of Elections in Sudan, Ethiopia, Burundi and Uganda », EHAHRDP a documenté des tendances alarmantes à travers la région, qui voient certains gouvernements verrouiller l’espace de la société civile avant, pendant et après les élections.

Le rapport étudie les stratégies utilisées par ces quatre États afin de restreindre l’espace de la société civile en amont des élections. À travers la mise en place de lois répressives limitant les droits d’assemblée pacifique, d’association et d’expression, le Soudan, l’Éthiopie, le Burundi et l’Ouganda ont tenté de criminaliser les activités des DDHs et les empêcher d’aborder les questions relatives aux droits de l’homme pendant ces périodes tendues.

À travers ces quatre pays, EHAHRDP a aussi remarqué une hausse inquiétante d’attaques ciblant DDHs allant du harcèlement, la surveillance et les attaques physiques et numériques aux arrestations arbitraires et à la torture.

« Les défenseurs des droits de l’homme sont confrontés à des risques accrus à travers la région pendant les périodes électorales », a affirmé M. Hassan Shire, Directeur de EHAHRDP. « En vue des élections à venir en Tanzanie fin 2015, en Ouganda en 2016, au Rwanda en 2017 et au Kenya en 2018, il est urgent de mettre en place des mesures pour assurer la participation de la société civile et des médias dans le processus électoral. Sinon, les DDHs risquent de devenir victimes de persécution, d’attaques et d’exil comme nous l’avons vu en Éthiopie, au Soudan et au Burundi. »

Le rapport établit qu’au Soudan, où les élections n’étaient manifestement ni libres ni équitables, la société civile a été museléee à travers la fermeture de certaines ONGs. Plusieurs journalistes ont aussi été arrêtés grace à des lois liberticides.

En Éthiopie, deux lois, l’une régulant le droit d’association et l’autre s’adressant au terrorisme, ont été utilisées à maintes reprises pour empêcher les ONGs de travailler sur les questions liées aux droits civils et politiques. Depuis, les journalistes sont sur les lignes de front, et ont eux aussi été victimes d’attaques juridiques, physiques et numériques. Etiquettés de terroristes, 9 bloggers et journalistes ont été arrêtés et plus de 37 DDHs ont fui le pays.

Au Burundi, les DDHs ont été harcelés, surveillés, arrêtés, et ont subi des attaques phyisiques et numériques pendant la période pré-électorale. Depuis la publication de notre dernier rapport en février 2015 « 2015 : Tournant décisif au Burundi », la situation des DDHs s’est gravement détériorée, et faisant face à des risques trop élevés, plus de 118 DDHs et journalistes Burundais ont dû fuir le pays entre Avril et Août 2015.

En Ouganda, les élections sont prévues en début 2016. Les journalistes et les DDHs travaillant sur les droits civils et politiques sont les premières cibles d’attaques liées aux élections. Alors que les élections approchent, il devient urgent de surveiller la situation des DDHs et de s’assurer qu’ils puissent participer au processus électoral.

« Dans l’Est et la Corne de l’Afrique, le climat électoral tendu rend le travail des défenseurs des droits de l’homme de plus en plus difficile et dangereux, » a dit Shannon Orcutt, chercheuse du rapport chez EHAHRDP. « Alors que ces attaques sont documentées lors de pratiquement chaque élection dans la région, il existe très peu de mécanismes de soutien et de protection pour permettre aux DDHs de surmonter ces obstacles. »

Dans ce nouveau rapport, EHAHRDP fait une série de recommandations aux gouvernements soudanais, éthiopien, burundais et ougandais pour inverser ces tendances inquiétantes. EHAHRDP propose aussi des recommandations aux défenseurs des droits de l’homme, ainsi que leurs parties prenantes nationales, régionales et internationales afin d’assurer la participation en toute sécurité de la société civile dans les élections à venir dans la région.

Le East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project est une organisation basée à Kampala. Depuis 2005, EHAHRDP soutient et promeut le travail des défenseurs des droits de l’homme au Burundi, au Djibouti, en Érythrée, en Éthiopie, au Kenya, au Rwanda, en Somalie (y compris au Somaliland), au Soudan, au Sud Soudan, en Tanzanie et en Ouganda.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Hassan Shire, Director, East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project: executive@defenddefenders.org ou +256 772 753 753 (en Anglais)

Clementine de Montjoye, Chargée de Recherche et de Plaidoyer, East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project: advocacy@defenddefenders.org ou +41 762 907 327 / +256 752 183 305/ +33 6 58 56 26 50 (Français et Anglais)

Shannon Orcutt, Chercheuse, East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project: research@defenddefenders.org ou +256 794 392 134 (Anglais)

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